mardi 31 mars 2015

Questionnaire sur la Neuro en libéral



Remerciements
A  Armsup (http://armsup.org/ ) d’avoir bien voulu relayer le questionnaire
et aux 212 répondants  qui ont exprimé franchement leurs opinions et ont rendu possible cet article

Introduction

Nous avons déposé un questionnaire sur le « réseau des kinésithérapeutes » sur face book  et auprès de l’organisme de formation Armsup.( http://armsup.org/ )  Ce questionnaire était introduit par le texte suivant :
« Dans les années 2000, les techniques de  rééducation neuro ont rejoint les techniques générales de rééducation. Il est maintenant  admis et même recommandé de faire dans les affections neurologiques du renforcement musculaire,  cardio respiratoire et de l'entrainement intensif à la marche. Les rééducations neurologiques sont parmi les mieux cotées  (d'AMK 8 à 11, moyenne AMK10).  Pourtant, les centres de rééducations et les patients se plaignent de ne pas trouver en ville assez de cabinets faisant des rééducations neuro-motrices adaptées. Pourriez-vous nous aider à comprendre ce qui retient les kinésithérapeutes de se lancer dans les rééducations neuro-motrices au cabinet? Si vous êtes plusieurs dans le cabinet, répondez en votre nom personnel. Merci. »

Population

Le « réseau des kinésithérapeutes » sur « face book » affiche plus de 10 000 membres kinésithérapeutes (il est nécessaire d’être coopté pour adhérer. L’organisme de formation Armsup a relayé notre questionnaire par son mailing  qui compte près de 12000 adresses mails (kinésithérapeutes libéraux ).

Résultats

Il y a eu 209 réponses du 20/10/ au 10/11 2014 puis 3 réponses jusqu’au 16 décembre 2014.
Soit 212 réponses en tout dont :
1. Les répondants étaient à :
-          54% de femmes
-          64% en zone urbaine
-          75% exerçant en cabinet de groupe
-          23% ne déclarant aucune spécialité
-          14% étant kiné ostéo

2. Votre cabinet a -t-il un plateau technique de rééducation?

64% des répondants ont un plateau technique dont

Un tapis devant un espalier
75%
Un podium de 45 cm de haut ou une table descendant à 45 cm
46%
Un cyclo ergomètre
44%
parallèles ou espace pour rechercher l'équilibre debout sans danger
43%
Une presse de musculation multi-usage
33%
Un tapis roulant
21%
Un rameur
20%
Un vélo semi allongé
14%
Un stand up
9%
Table de verticalisation
6%


2.2 Accessibilité
83 % des cabinets sont accessibles aux  fauteuils roulants.
Oui le cabinet est aux normes
51 %
Il n'est pas aux normes, mais il est accessible aux fauteuils roulants (FR)
32 %
Non, il n'est pas accessible aux fauteuils roulants
17 %




3.1 Seriez-vous disposé à accueillir plus de patients neuro dans votre cabinet?

73% sont plutôt disposés à accueillir plus de patients neuro.


Non
5 %
Plutôt non
22 %
Plutôt oui
46 %
Oui
27 %

 

 

 

 

3.2 Avez-vous rééduqué au cabinet, dans l'année écoulée, des patients

44% des répondants n’ont pas rééduqué au cabinet  de personnes en fauteuil roulant.


0
1 ou 2
3 ou plus
Se déplaçant habituellement en Fauteuil Roulant
44%
37%
19%
Atteints de neuropathies périphériques (face, pl. bracchial, membres inférieurs) radiculo-névrites.?Charcot Marie Tooth ?. Polyo? etc.
21%
51%
28%

Souffrant d'une affection neurologique centrale à évolution rapide (SLA, Tumeur Cérébrale.

47%
38%
15%

3.3. Avez vous rééduqué au cabinet dans l'année écoulée des patients victimes de maladies neurologiques à évolution lente?

 

0
1 ou 2
3 ou plus

SEP ou autres: Strumpell Lorain Ataxies évolutives, Friedreich, AMS ataxiques etc.)

32%
46%
22%

Parkinson ou syndromes extra-pyramidaux évolutifs, AMS extra-pyramidales) Chorées etc.?

15%
42%
43%

Myopathies

59%
34%
7%

3.4. Avez vous rééduqué au cabinet dans l'année écoulée des patients victimes de maladies neurologiques chroniques?

90% des répondants n’ont pas reçu de personnes tétraplégiques au cabinet dans l’année écoulée.

 

0
1 ou 2
3 ou plus

Hémiplégies

20%
43%
36%

Traumatismes crâniens

67%
27%
5%

IMC (ou paralysies cérébrales)

64%
26%
10%

Paraplégies en fauteuil roulant

76%
20%
3%

Tétraplégies en fauteuil roulant

90%
8%
2%



4.1 Quelles sont les raisons pour lesquelles vous ne recevez pas davantage de patients neuro dans votre cabinet ?

Non
oui un peu
tout à fait
Vous pensez que la kiné neuro est plus pédagogique que thérapeutique
86%
11%
2%
Les risques de chutes liées à la marche précaire?
77%
18%
4%
Vous ne vous sentez pas assez formé?
53%
36%
11%
Le manque de temps
42%
38%
19%
Si c'est par manque de temps, pensez vous qu'un espace qui permettrait au patient de s'entrainer seul sans danger serait une solution?
39%
42%
19%
Vous n'avez pas de demande
25%
42%
33%
61% pensent qu’un espace qui permettrait au patient de s’entraîner seul sans danger serait un solution au manque de temps.

4.2  Pour vous, les difficultés dans la rééducation "neuro" sont


oui un peu
tout à fait
Non
la crainte de ne pas savoir dégager un projet thérapeutique
46%
11%
42%
 la durée du traitement (chronicité)
36%
19%
45%
La régression dans les atteintes évolutives
42%
10%
48%
les troubles cognitifs
35%
10%
54%
les troubles sphinctériens
33%
11%
55%
les troubles de la communication
30%
9%
60%
Le doute sur l'efficacité de la rééducation.
26%
3%
70%
la crainte que ces patients ne projettent une image négative sur le reste de la patientèle
4%
0%
95%

4.3 Autres raisons pour lesquelles vous faites peu de Neuro ?
.
Quatre types de commentaires : le temps, l’espace,  la relation avec le patient et les professionnels et divers.
1. Le temps
Le temps de prise en charge par séance est plus long en général au cabinet
Selon moi, une "bonne" rééducation neuro nécessiterait une heure au total le temps de l'installation, le déshabillage... avec la meilleure cotation, cela ne fait que 23,65 euros pour une heure !
Souvent installation demandant du temps
Le temps que cela demande pour une séance et qui n' est pas assez rentable en cabinet libéral (et pourtant je bosse 1patient par demi heure) Le manque d'équipement aussi
Accessibilité, planification: difficultés pour les personnes à sortir du domicile à moins de disposer d’ horaires stricts ou de la disponibilité des aides de vie. En général, prises en charge neuro beaucoup pratiquées à domicile.
Temps et espace de travail
La durée du traitement est encore plus un obstacle dans le cadre de la rééducation à domicile.
Trop de demande de patients pour de la kiné généraliste, donc pas assez de temps pour faire une prise en charge de qualité en neuro, en plus la plupart de ces patients sont à faire en domicile dans les zones rurales donc très compliqué au quotidien de tout gérer.
Simplement le manque de rémunération pour faire un travail correct. Je veux faire une rééducation de qualité ET gagner ma vie, or avec la cotation actuelle impossible de concilier les deux.
Prends du temps et n'est pas adaptée à une prise en charge à la 1/2 heure donc rémunération n'est pas adaptée au temps passé souvent .
Le manque de temps : sur une durée de 30 min, l'installation du patient peut prendre dans certain cas 15 min (temps comprenant l'accueil, l'habillage/déshabillage éventuel, l'installation, prise des rdv suivant) ce qui laisse finalement peu de temps au soins. Et si on prend sur 1h, la sécu risque de tiquer si on pointe 2 séances le même jour.
Ça ne m'intéresse pas, sans hypocrisie, pas assez rentables.
La durée de la séance compte tenue des adaptations nécessaires et du respect de la fatigabilité du patient ,et ce, dans l'organisation du cabinet avec des RV toutes les 30mn
Vous n'envisagez que la rééducation au cabinet or la demande a domicile est très importante et pour tous les cas évoqués plus haut. Il faudrait que les prescripteurs oublient le "a domicile" et que nous soyons mieux informés sur les possibilités de prise en charge du transport du patient (s il y en a)
 L’espace
Nécessité d'un espace dedié assez vaste, de matériels spécifiques, et d'une présence du thérapeute non compatibles avec le tarif sécu, surtout dans le cas d'un cabinet où un seul kiné exerce (mon cas).
Manque de matériel utile à une rééducation neuro ce qui rend la promotion délicate auprès des médecins prescripteurs, exclusion de certaine patho.
Avoir un cabinet inadapté en terme de place et de matériel à ce type de rééducation
Difficulté du patient à se déplacer chez moi problèmes de com chez l'enfant neuro
Un plateau technique et un équipement adapte.
Avoir un cabinet avec beaucoup de place et plus de matériel
Besoin d'avoir un plateau technique bien équipée, ce qui n'est malheureusement pas le cas du cabinet où je travail,
Selon moi, la PEC d'un patient neuro nécessite un plateau technique équipé que je n'ai pas. Cependant, ce patient doit bénéficier aussi, parallèlement, d'une approche en thérapie manuelle individualisée et en relation d'aide psychologique, ce qui est mon option et dans mes possibilités. Je pense qu'une PEC à "4 mains", éventuellement sur 2 cabinets est possible, en fonction de la disponibilité du patient. FR
L'accessibilité . J'ai un cabinet au 3ème étage avec un large ascenseur pouvant réunir un patient au fauteuil et son proche sauf que dans l'entrée de l'immeuble j'ai 5 ou 6 marches . J'ai eu l'idée d'installée une pente ambulatoire mais le syndic a refusé !
Je vais changer de structure de cabinet en Janvier, et l'accès PMR sera facilité, ainsi, sûrement plus de patients seront prise en charge.
Les patients neuro que nous prenons en charge on des difficultés à se déplacer. Les patients neuro dont je m'occupe, je les voie essentiellement à domicile.
Je ne prends pas de rééducation neuro au cabinet d'abord pour des raisons de manque de place et de plateau technique adapté, aussi par manque de temps. Si je prends trop de patients "longue durée" je ne peux plus exercer ma spécialité. D'autre part je suis seule sans remplaçant pendant mes congés. c'est toujours  difficile de se faire dépanner par les cabinets voisins. Je suis actuellement 3 patients à leur domicile qui ne marchent plus, c'est essentiellement de la mobilisation et de la kine respiratoire et un parkinsonnien au cabinet. Je n'ai plus non plus les capacités physiques pour des prises en charge dite "lourdes".
Les patients sont adressés par l'hôpital ou leur médecin sur des plateaux techniques importants et des cabinets où le travail de groupe est encadré par deux praticiens à la fois, le fait de prendre un patient après l'autre handicape le kiné( dans un cabinet traditionnel ) qui veut bien faire et encadrer son patient en toute sécurité...
Matériel et demande...
Manque de matériel
La relation avec le patient
Trop de chroniques qui monopolisent à l'année le planning, et perte des résultats obtenus dés que l'on suspend les séances ...
Le manque d'entrain de certains patients sachant que quoiqu'ils fassent leur maladie évoluera en leur défaveur.
La prise en charge psychologique est parfois lourde
longueur de la rééducation, patient à accompagner souvent jusqu'à la fin. lassitude du patient et du kiné
Me fait "peur"
La non coopération du patient rend cette rééducation très difficile suivant le stade de l'évolution
L'implication mutuelle sur du long terme - l'accompagnement des proches, de la famille - la formation des aidants
La concentration des traumatises crâniens entre autres
Cas particuliers en pédiatrie : espérance des parents
Rééducation très très répétitive !
Relation interprofessionnelle
Activité de centre de rééducation multidisciplinaire totalement dédiée
Les transmissions pluridisciplinaires et interdisciplinaires
J'ai travaillé en SSR neuro pdt trois ans, et je trouve que la pec pluridisciplinaire est parfaite... Bcp plus difficile en cabinet, et il n'y a pas l'énergie de groupe. J'ai des patients neuro autonomes (sep et Parkinson ) avec qui nous travaillons très bien.
Autres :
Difficulté de l'effort à fournir pour le thérapeute
Les "médecins conseils"
Les véritables preuves EBM des manœuvres apprises en ifmk ; bobath kabath et acrobath , Perfetti , thérapie miroir ... qui pratique de la thérapie miroir en cabinet ???
Aucune
Manque formation et bon bilan
Étant "spécialisé" dans le domaine ...

5.1 Qu'est ce qui vous plait le plus dans la kinésithérapie ?


Beau
coup
un peu
 Pas
 du tout
Aider à retrouver ou améliorer une fonction par le soin manuel?
81%
19%
0%
Aider à retrouver ou améliorer une fonction par la rééducation?
80%
18%
1%
Traiter la douleur par le soin manuel
75%
22%
2%
Traiter la douleur par la rééducation?
65%
33%
2%
Traiter la douleur par l'éducation thérapeutique ?
59%
36%
4%
Aider à retrouver ou améliorer une fonction par l'éducation thérapeutique?
59%
37%
3%

5.2 Autre chose qui vous plait dans la kinésithérapie ? (Texte libre facultatif)

Le contact humain
La diversité des gens que l'on rencontre
Le contact avec les patients et l'obligation d'être polyvalent et adaptable à toutes les situations
Le social
Le contact humain
La relation de confiance soignant/soigné
Le relationnel au patient+++
L'échange et la complicité avec le patient savoir créer une relation qui sera bénéfique pour le patient, la psychologie
La relation soignant soigné
C'est une "médecine durable"
Prévention progression
Permettre au patient d'exprimer son vécu, très souvent nous sommes "les seuls" référents professionnels de santé de proximité du patient qui ne voit son neurologue médecin spécialiste... que bi-annuellement
L'humain.
Le contact et l'accompagnement

Progrès fonctionnels :
Aider à améliorer la qualité de vie, notamment dans les prises en charge respi, par la kiné manuelle, la réadaptation cardio-respi et les conseils d'hygiène de vie
Répondre à des objectifs précis de la vie quotidienne
Améliorer la personne dans son quotidien
Aucune
Aider un patient à garder ses fonctions le plus longtemps possible dans le cas d'une patho évolutive ou la régression est en général de mise
Être un des acteurs de la récupération/entretien de fonctions motrices essentielles à la qualité de vie d'un patient.

Autres
Les prestations qui ne sont pas aussi fatigantes comme le traitement de l'hyperhydrose par ionophorèse, la rééd périnéale, la kiné respiratoire, les paralysies respiratoires. Ce sont des prestations qui ne demandent pas beaucoup d'énergie comme les sciatiques par ex.
Spécialisée en pédiatrie, j'aime à penser que mon travail aura des répercutions positives sur l'avenir de mes patients, quelle que soit la pathologie concernée.
Tout sauf uro
Implication physique et morale vis a vis de son patient
La variété des pathologies rencontrées
Application des connaissances biomécaniques à la rééducation au cas par cas, soit dans le geste sportif, dans le geste professionnel ou dans la vie de tous les jours amélioration de l'état psychologique du patient par sa rééducation et par l'énergie positive que je lui apporte dans nos contacts
La "complicité" dans le soin les challenges à relever à chaque fois le panel de technique de rééducation manuelle ou instrumentale les échanges l'autonomie dans les soins à prodiguer et/ou à effectuer
La conception du traitement à partir de notre bilan- diagnostique et la quasi maîtrise du nombre de séances pour atteindre les objectifs définis avec le patient.
Rendre possible l'impossible chez nos patients ...
La diversité
Thérapie manuelle, massothérapie, rééducation et réadaptation fonctionnelles ne sont pas des alternatives dans la PEC du patient mais des complémentarités nécessaires. Cette Complémentarité constitue notre vocation et l'unité de notre métier. C'est selon moi une des dimensions de notre éthique (souvent oubliée).
Évoluer dans ma pratique et mon organisation

5.3 Qu'est ce qui vous plait ou qui vous plairait le plus dans la kinésithérapie neurologique?

 


Beau
coup
un peu
 Pas
 du tout
Facilitation des mouvements déficitaires
62%
32%
6%
Relation thérapeutique
60%
34%
5%
Amélioration des performances de marche
59%
36%
4%
Le sentiment d'aider quelqu'un en grande difficulté physique
59%
35%
5%
étirements et prévention des rétractions,
57%
33%
9%
Amélioration des Niveaux d'Education Motrice
55%
37%
7%
Renforcement des mouvements déficitaires
49%
45%
6%
Relation pédagogique?
47%
46%
7%
Apprentissage des descentes et relever du sol
43%
44%
13%
Entrainement cardio respiratoire
37%
49%
13%
Enforcement des segments valides
35%
56%
9%
Amélioration de l'esthétique de la marche
27%
58%
15%

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5.4 . Autre chose qui vous plait dans la rééducation "neuro" (facultatif)

Accompagner augmenter le confort & l'indépendance
Global
La satisfaction d'obtenir une ébauche de geste
L'approche fonctionnelle qui a mon sens est à privilégier.
Rien
Le regard du patient qui m'apprécie parce que je l'aide à progresser avec son handicap
Diversité de la PEC
Le ressenti du patient quand il arrive à effectuer un mouvement supplémentaire
Recherche des adaptations bénéfiques (installations au dom, aides techniques, conseils d hygiène de vie). Pousser vers les activités qui s éloignent du handicap. Échanges avec famille, patient et corps médical parfois fructueux.
Obligation d'une démarche intellectuelle
Le suivi du patient
La reconnaissance de nos patients neurologiques...
La rééducation  est toujours intéressante si elle est adaptée au patient ! Ce n'est pas une question de "plaisir " du thérapeute mais d'adéquation du projet et des soins aux besoins du patient.

6. Des associations de patients ne trouvent pas suffisamment de kinésithérapeutes pour assurer la partie rééducation motrice dans les atteintes neurologiques, êtes-vous favorable à ce qu'elles recrutent:


Favorables
opposés
indifférents
Psychomotriciens
60%
27%
13%
Ergothérapeutes
69%
21%
10%
Professeurs APA (Activités Physiques Adaptées)
37%
53%
10%

Discussion

Peut-être que les kinésithérapeutes déjà  intéressés par la neuro ont plus répondu que les autres au questionnaire. Même s’ils sont légèrement surreprésentés, l’enquête révèle quand même un ordre de proportion.  14% des répondants sont aussi ostéopathes. Le site ostéopathie ( http://www.osteopathie.org/demographie.html ) indique 7539 kinésithérapeutes ostéopathes soit 12% de la profession.

  Conclusion

Les kinés voient les patients non marcheurs à  domicile. Au cabinet ils reçoivent des patients neuro marcheurs car leur cabinet n’est pas adapté (au niveau matériel de rééducation).   En dehors des  nécessités de matériels, les kinés invoquent le temps limité pour s’occuper des patients neuro . En fait le temps est corrélé au manque de matériel et d’espace. Nous avons résolu ce rapport temps espace par la « cage qui libère ».Elle libère le patient de la peur de tomber, elle libère le kiné de la nécessité de devoir rester auprès du patient pour parer la chute. Ainsi on peut rallonger sa durée de rééducation. Il faut pour cela consacrer 2 m²  de son cabinet à cette « cage qui libère ». http://neurokinesitherapie.blogspot.fr/2011/03/le-box-auto-mobile.html

 En dehors des plaintes sur l’espace et le temps, les kinés reconnaissent  pour la moitié d’entre eux les difficultés relationnelles avec les patients de neuro centrale (troubles cognitifs, chronicité) Néanmoins, une forte majorité de kinésithérapeutes est prête à  prendre d’avantage de patients neuro en rééducation au cabinet. Une énorme majorité reste passionnée par la diversité des approches de notre métier.

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Qui sommes nous?

Francis Laurent Kinésithérapeute à Bordeaux Enseignant en neurokinésithérapie dans les écoles de Bordeaux, Bègles, Dax, Poitiers et DU Paris Est Créteil. Formateur pour Mulhouse Alister et Bordeaux FCS http://www.alister.org/formations/reeducation_kinesitherapie_hemiplegie_chronique Bordeaux http://www.fcsante.org/programmes/hemiplegies.pdf