- Dans une posture définie,
l’accent est mis sur l’Etirement d’un segment :
Tronc, Membre
Supérieur Droit ou Gauche, Membre Inférieur Droit ou Gauche.
Le tonus musculaire
varie d’une posture à l’autre. Il est donc important de noter l’amplitude
obtenue dans chaque posture. (Dans la plupart des cas, on mesure la corde de
l’angle au mètre ruban). On cherche à étirer un groupe de muscles précis (par
contracté relâché).
But : retrouver ou préserver l’intégrité
articulaire. La participation du patient est essentielle puisqu’il autorise
ou pas l’agrandissement de l’amplitude. Pour cela, il faut employer un code
précis. Code douleur consentie.
- légère douleur, on peut continuer la progression.
- douleur intense supportable arrêt de la progression, tenue de la
posture, relâchement respiratoire.
- douleur intense insupportable, arrêt de la posture.
Le contracter
relâcher et le maintien da la posture contribuent à refaçonner le schéma
corporel.
Dans une posture définie, l’accent est mis sur le Renforcement d’un segment :
Tronc, Membre Supérieur Droit et Gauche, Membre Inférieur Droit et Gauche.
Tronc, Membre Supérieur Droit et Gauche, Membre Inférieur Droit et Gauche.
La motricité compensée, n’est pas la motricité qu’on pensait. L’altération de structure neurologique oblige la personne parétique, ataxique ou extra pyramidale à se mouvoir avec ce qu’il lui reste de neurones. L’attention est focalisée sur le but de l’exercice et ne contrôle pas consciemment les moyens mis en place. Noter les performances dans chaque vignette afin de suivre l’évolution de l’habileté.
Discussion:
Les patients de traumatologie peuvent bénéficier d’un programme de musculation analytique car ils conservent
un schéma corporel intègre. Ils pourront ainsi s’y référer pour tirer
bénéfice du renforcement musculaire.
Les personnes cérébro-lésées ne tireront pas bénéfice d’un renforcement
qui utilise les leviers d’une machine de musculation car elles ne peuvent se référer à un schéma corporel antérieur ou
« normé ». Le
schéma corporel est fortement remanié par la lésion. Il leur faut donc créer de
nouveaux leviers propres à chacun.
En phase d’initiation les « neuro-néophytes » sont obligés de faire une reprogrammation synaptique en situation. (Apprentissage global). Pour cela, ils ne peuvent que compenser le manque. C’est en répétant ces compensations qu’ils en améliorent leur rendement (en affinant les synergies).
En revanche, on peut affiner certaines synergies acquises globalement par des exercices orientés sur la tâche (Apprentissage séquentiel). La « musculation » se fera donc par la répétition de ces programmes qui renforceront les muscles utilisés dans ces synergies.
Un programme de musculation sur machines enlèverait de l’énergie et du temps nécessaire aux milliers de répétitions pour affiner les habiletés. Comme les répétitions sont lassantes, il faut imaginer une grande variété d’exercices dans des situations différentes.
En phase d’initiation les « neuro-néophytes » sont obligés de faire une reprogrammation synaptique en situation. (Apprentissage global). Pour cela, ils ne peuvent que compenser le manque. C’est en répétant ces compensations qu’ils en améliorent leur rendement (en affinant les synergies).
En revanche, on peut affiner certaines synergies acquises globalement par des exercices orientés sur la tâche (Apprentissage séquentiel). La « musculation » se fera donc par la répétition de ces programmes qui renforceront les muscles utilisés dans ces synergies.
Un programme de musculation sur machines enlèverait de l’énergie et du temps nécessaire aux milliers de répétitions pour affiner les habiletés. Comme les répétitions sont lassantes, il faut imaginer une grande variété d’exercices dans des situations différentes.
[1]
Laurent F. Donner des références chiffrées dans la rééducation des habiletés
globales du membre supérieur parétique. Kinésithérapie Scientifique. Juin 2019